le cheval à la fête
L’abbaye de Bonne-Espérance située sur la commune d’Estinnes a accueilli pour la dix-neuvième fois la fête de la moisson. Cette année, l’invité d’honneur était le cheval. Celui-ci a bien tenu soin rôle de vedette durant tout le week-end. La fête des moissons est aussi une formidable vitrine de l’évolution technologique survenue avec l’industrialisation et la mécanisation des 18è et 19è siècles. La machine prend la place de l’homme, le cheval vapeur remplace le cheval, décuplant la force de l’homme et de l’animal. Peu à peu pourtant, l’homme réalise que le cheval avait bien d’autres qualités que la machine. Si celle-ci est et sera toujours utile pour les fermiers cultivant de larges étendues, le cheval est encore capable de rendre de nombreux servives à l’homme. Une commune de la Région bruxelloise a bien compris le problème et s’est équipé de chevaux pour ses services travaux et entretiens.
Sur la plaine de l’abbaye, il faut à peine prêter l’oreille pour s’assurer de la présence de Christian et de ses deux Boulonnais. Christian, restaurateur à Binche (feu de Bengale), est amoureux de ses chevaux. « Les Boulonnais sont des chevaux extraordinaires. Ils sont originaires du Nord Pas de Calais en France. Outre, les travaux qu’ils accomplissaient dans la région, les Boulonnais avait la charge de tirer les lourds chariots de Boulogne à Paris pour approvisionner en charbon la capitale française. La race est robuste, leur caractère est docile, quoi que parfois ils sont têtus. Ils tiennent sans doute un peu de moi. », conclut Christian. Laissons Christian et ses Boulonnais.
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