Veillée de Noël
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La rue des Trieux, en direction de Fauroeulx. (J.-C.C.)
La rue des Trieux à Estinnes est une route de transit: elle unit la route Givry-Binche aux anciennes communes de Fauroeulx et de Peissant. Tout serait bien dans le meilleur des mondes si ce n’est que, depuis la création d’un parc à conteneurs, la route a gagné en trafic.“ Non seulement, il y a le charroi des particuliers qui se rendent au parc à conteneurs mais il y a aussi le passage des camions qui évacuent les conteneurs. À vide, ces camions sont bruyants. Remplis ou vides, ils roulent souvent de manière excessive ”, déclare Nancy Ferroni. Olivier Dubois poursuit: “ Plusieurs riverains ont voulu réagir à cette situation et une pétition a été lancée. Elle a recueilli une centaine de signatures en mai 2010. ” Après avoir remis leur pétition, les riverains ont reçu une invitation pour participer à une réunion citoyenne. Boris Gilson explique: “ Nous avons proposé d’examiner la possibilité de mettre la rue à sens unique grâce à une route parallèle peu fréquentée (chemin agricole asphalté). Cette route parallèle est assez étroite mais mise à sens unique, le trafic ne devrait pas poser de gros problème. Nous avons aussi illustré nos propos de quelques anecdotes et nous avons exposé nos différents points de vue. Un sentiment positif s’est dégagé de cet entretien avec les autorités communales. ”
Cette problématique fait l’objet d’un dossier complet dans l’édition de La Nouvelle Gazette/Centre de ce lundi 19 décembre.
Photonews
Le prix du diesel baissera dès demain/samedi, son prix maximum étant fixé à 1,4810 euro le litre, en baisse de 1,8 centime d'euro par rapport au prix actuel, selon les chiffres publiés par le SPF Economie.
En 1744, ému par la misère qui sévit sur les plus démunis, le seigneur Erasme Degrez lègue une ferme et des terres à la Table des pauvres (CPAS) à condition que chaque année, une messe soit célébrée à son intention et que du pain soit distribué aux fidèles. A l’époque, la règle était stricte : il fallait être présent à l’office pour bénéficier de cette largesse. Il n’était pas question d’attendre à l’extérieur. Aujourd’hui, une certaine souplesse règne sur l’organisation de la distribution.
Les pains distribués sont appelés pains mollets ( mous) : c’est un petit pain blanc qui se démarque par sa qualité du mauvais pain noir qui était le quotidien des miséreux. A l’issue de la distribution, il n’était pas coutume de festoyer ni de boire. La coutume de distribuer du pain serait antérieure à cette époque. Erasme Degrez n’est donc pas un précurseur. En effet, après le concile de Trente (1567), l’Eglise est chargée d’organiser des écoles pour y apprendre à lire, écrire et compter. Dans plusieurs villages et notamment celui d’Haulchin, des pains blancs étaient distribués aux écoliers lors de la célébration d’un obit anniversaire et cela selon les intentions du fondateur. Ailleurs, on offrait des poissons séchés comme à Rouveroy ou ailleurs, d’autres denrées alimentaires.
Le village est fier de célébrer cette tradition depuis trois siècles. C’est donc pas moins de huit cents petits pains qui furent distribués par le président du CPAS Paul Adam à l’issue de la messe célébrée par l’abbé Jean-François Gysels, Michaël Deneufbourg et Alexandre Jaupart.