A l’issue du dernier conseil communal, le bourgmestre Etienne Quenon a laissé entendre à un confrère de presse qu’il achevait son dernier mandat politique. Nous avons évoqué le sujet avec l’intéressé.

·      Etait-il nécessaire que vous preniez cette décision?

·      Non, pas du tout, je n’ai reçu aucun souhait de la part de mon parti pour que je cède la place. Cette décision, je l’ai prise en toute liberté et après mure réflexion. Elle ne répond certainement pas à une information du type “place aux jeunes”parfois évoquée dans certaines colonnes de quotidien. Mon état de santé m’aurait encore permis de poursuivre mon travail au sein de la commune.

·      Pourquoi alors cette décision?

·      Je suis en politique depuis 1970. Lors de prochaines élections, j’aurai septante-cinq ans. Accomplir un  nouveau mandat de six ans, me conduirait à plus de quatre-vingts ans. Ne convient-il pas de prendre le temps de s’occuper un peu plus de soi à quatre fois vingt ans? Je compte prendre le temps de m’occuper de ma famille et de moi-même. J’ai la chance de vivre en couple heureux avec mon épouse, entouré de mon fils, de ma belle-fille et de mes petits enfants. Entretenir ma propriété, mon jardin et ma basse-cour absorbera une bonne partie de mes nouveaux loisirs.

·      Avez-vous des regrets?

·      Non, bien sur, j’aurais aimé disposer de moyens financiers importants et doter ma commune d’une salle omnisports, de beaux terrains de foot, de piscine…. mais cela, c’est du rêve, Estinnes n’a pas les moyens de rêver. Je ne suis donc toujours contenté d’exiger le meilleur dans les limites des possibilités. Au quotidien, l’entretien des voiries absorbait déjà beaucoup de nos moyens. Le plus grand chantier mené durant l’un de mes mandats est la réalisation du parc d’éoliennes. On aperçoit le village de loin, de Leval, de Péronnes… Mon équipe et moi-même avons géré la commune en bons pères de famille.

·      Depuis quand êtes-vous en politique?

·      En 1970, je fus élu conseiller communal, c’était l’ancienne commune de Rouveroy. J’y ai fait tout le mandat. Six ans plus tard, l’élection était spéciale: on votait pour la première fois dans le cadre des communes fusionnées. J’ai fait un beau score et je fus élu échevin. Réélu deux fois, j’ai exercé trois mandats d’échevin dans le nouvel Estinnes. En 1994, j’ai décroché le poste de bourgmestre, mon troisième mandat se termine l’an prochain. Une carrière d’élus pendant plus de quarante ans, je pense qu’il est temps de laisser la place. J’ai pleinement confiance dans les jeunes qui font partie de mon groupe.

·      Que dire en guise de conclusion?

·      J’ai mûrement réfléchi ma décision. Beaucoup de réflexions, d’entretiens avec les miens ont été nécessaires. Je ne voulais pas agir sur un coup de tête. J’aimais consulter ma famille. Pour moi, ce sera un grand changement, ça le sera aussi pour eux. Sans vouloir m’immiscer dans la vie communale, je serai toujours à la disposition de mes concitoyens ou de mes amis politiques pour un conseil, un avis. Je resterai disponible comme je l’ai été durant ma vie active en politique. La politique communale fut ma vie durant quarante-trois ans, cette décision ne fut pas facile mais je la prends en connaissance de cause, en toute indépendance  et sans regret.

J.C.Carlier

A la demande de l’ordre pontifical Militia Christi, Monseigneur Guy Harpigny, évêque du diocèse de Tournai, a présidé la messe solennelle ce samedi en l’église Notre-Dame devant la croix. Au cours de celle-ci, le maître général de l’ordre pontifical, Jacques Stoquart a reçu les voeux de Gérard Declercq,  remis la croix à Philippe Van De Meersche et à Alexandre Jaupart. Alessio Licata a reçu le manteau. Arnaud Pierrart a reçu une croix des mains de Monseigneur Harpigny. La messe solennelle fut illustrée de chants interprétés par la chorale locale et les membres de Militia Christi. Il y avait plus d’un siècle qu’un évêque n’était venu à Croix-lez-Rouveroy, la venue de l’évêque fera date dans l’histoire paroissiale.

Nous passerons dimanche matin à l’heure d’hiver. Cela signifie que nous reculerons nos montres d’une heure. A trois heures du matin, il sera deux heures. Concrètement, on dort une heure en plus.

Le bal s’est déroulé dans les locaux du collège de Bonne-Espérance et un orchestre de qualité fut sélectionné: Magic System. Tous les ingrédients étant réunis, bourgmestre et échevins étaient impatients de savoir si la nouvelle formule allait renconter une vive adhésion. Ce fut le cas puisque dès vingt-et-une heures, le public est arrivé nombreux. Comme en témoignent les photos, il ne fallut pas longtemps pour que la piste soit envahie de danseurs. Jeunes et moins jeunes ont apprécié le choix et la qualité des morceaux musicaux interprétés par Magic System.