Les funérailles de l'abbé Marcel Biernaux seront célébrées ce samedi 14 avril à 10 h 30 en l'église Saint Joseph de Fauroeulx.                                                                                                           

Les femmes s’en mêlent

Jusqu’à présent, le carnaval de Fauroeulx était une question d’hommes, en effet, les dames ne s’organisaient pas en société et donc aucune société de dames ne suivait les gilles. En cette période de libération de la femme, un tel machisme de pouvait s’éterniser : c’est chose faite aujourd’hui.

Le président Alain Dufrasne n’est pas peu fier d’en parler : « Pour le quarantième anniversaire du carnaval, une groupe de femmes s’est constitué. Mélanie Meunier et Christine Goudeseune se sont investies dans le  projet et l’équipe « Grain de folie » est née. Comme je l’ai dit, le carnaval a quarante ans. Je suis le seul gille à être encore dans la société, j’aurai ma médaille de quarante dans quinze jours. Je suis très satisfait de l’évolution de notre folklore. Les dames vont prendre une part active et parmi les nouveaux arrivés dans le village, nombreux sont ceux à nous rejoindre. C’est très bien. »

L'abbé Marcel Biernaux était né à Jumet le 23 février 1927. Il a été ordonné prêtre en 1954. Toute sa vie, il fut professeur au collège Notre-Dame de Bon Secours à Binche. Il fut aussi vicaire d'Estinnes-au-Mont durant une longue période. En 1987, il a été nommé curé des paroisses de Fauroeulx et de Peissant jusqu'à sa prise de retraite officieuse en 2006. Il était toujours prêtre auxilliaire des paroisses de Fauroeulx, Peissant et Vellereille-le-Sec. Il est décédé à Lobbes des suites de sa thrombose (on l'avait retrouvé gisant sur le sol de la cure le dimanche 1er avril.). L'abbé était âgé de 85 ans.

Le folklore, c’est Rudy Rogge

Depuis de nombreuses années,  la société de gilles: Les Infatigables, les dames des gilles et les vrais amis, société de fantaisie sont les trois sociétés qui animent le village. Et pourtant, l’une d’elles a bien failli disparaître: les vrais amis. C’était il y a quatre ans. Ruddy Rogge explique: “L’affaire semblait inéluctable et pourtant, ne pas sortir au carnaval était impossible. Avec quelques amis, nous sommes sortis. Les tambours avaient répondu présents et c’est reparti.” Chez les Rogge, le folklore, c’est de père en fils. Chacun se souvient encore de Julien, Rudy est sur les pas de son père. “ J’ai quarante-neuf ans, il y a quarante-cinq ans que je suis impliqué dans le folkore. Mon père ne vivait que pour son quartier. Je joue du tambour dans trois carnavals. Ici, je suis le responsable des vrais amis; aujourd’hui, nous sommes costumés en gondoliers. Chaque année, notre nombre augmente, nous sommes une quarantaine. De nombreux jeunes viennent grossir nos rangs.