Samedi dernier fin d’après-midi, à Rouveroy, le fermier Jean-François Séverin aperçoit une forme blanche dans son champ. Intrigué, le fermier s’approche et découvre un oiseau de grande taille. Ornithologue dans l’âme, Jean-François examine attentivement l’oiseau effarouché : un long bec, l’oiseau est blanc, le bout des ailes est noir, l’œil est entouré de bleu. « Pas de doute », se dit Jean-François, « c’est un fou de Bassan. » Rapidement, Jean-François téléphone à son ami vétérinaire Philippe Collart, lui aussi grand amateur d’oiseau. Il lui décrit l’animal, le vétérinaire ornithologue arrive à la même conclusion. Philippe Collart se rend chez son ami et, à l’aide d’une bâche recouvre l’oiseau pour le capturer. En effet, l’oiseau est effarouché et assez sauvage. épuisé, l’animal se laisse capturer et mettre en cage.

Au nom du centre culturel du bicentenaire, Betty Richelet a accueilli le conférencier : « C’est maintenant une tradition. Le centre culturel ouvre sa tribune aux conférenciers locaux. Si c’est une première pour notre orateur du soir : Alexandre Jaupart, le centre culturel en est à sa dix-neuvième conférence. Nous donnons ainsi à chacun la possibilité de venir échanger ses informations avec le public local et d’enrichir ainsi tout un chacun. » Monique Walrant ajoute : « L’animateur connaît son village natal. Expert en informatique, il utilise cet outil pour parfaire ses recherches. Pour se documenter, il se déplace chez les gens. Il a l’âme d’un historien. »

Alexandre Jaupart commente : « Rouveroy n’est pas un village banal. Au commencement, Rouveroy était couvert de bois. A l’époque romain, ceux-ci construisent un camp à proximité de la rivière. Plus tard, un château, témoignage de son passé aristocratique, est érigé. Des parlementaires "fédéraux" de la famille des comtes de Bousies ayant assisté à la prestation de serment du premier roi des Belges, Léopold Ier et un gouverneur de province, y ont habité. L’ église classée est riche de quinze splendides vitraux. Au mois de juin et ce, au moins depuis 1662, une procession en l'honneur de Saint-Médard est organisée ! De magnifiques fermes, dont certaines sont toujours en activité, perpétuent l'ancestrale fonction terrienne. »